BIBLIOTHEQUE VIRTUELLE ASSK (BVA)
  1. POINT I: PRÉSENTATION DU PROJET ASSK ↩︎
  2. POINT II: ACTIVITÉS RÉALISÉES ↩︎
  3. POINT II.1: CONSTRUCTIONS, RÉHABILITATIONS ↩︎
  4. POINT II.2: DOTATIONS: VÉHICULES, ÉQUIPEMENTS, MÉDICAMENTS ↩︎
  5. POINT II. 3: FORMATIONS ↩︎
  6. POINT II.4: GOUVERNANCE ↩︎
  7. POINT II.5: VOLETS TRANSVERSAUX ↩︎
  8. POINT II.5.1: EGALITÉ DE GENRE ↩︎
  9. POINT II.5.2: COMITÉ DES ADOLESCENTS ↩︎
  10. POINT II.5.3: WORLD CAFÉ: EXERCICES DE CAPITALISATION ↩︎
  11. POINT III: TÉMOIGNAGES ↩︎
  12. POINT IV: VIDÉOS DU PROJET ASSK ↩︎
BIBLIOTHEQUE VIRTUELLE ASSK (BVA)

Le projet Accès aux services de santé à Kinshasa (ASSK) a été mis en œuvre par le consortium Centre de coopération internationale en santé et développement (CCISD), maintenant connu sous sa marque de commerce Santé Monde https://santemonde.org/ et Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) via son Unité de santé internationale (USI) (CHUM/USI) https://usi.umontreal.ca/ pour une durée de 6 ans (2018-2024). Ce Projet était une initiative d’appui à la mise en œuvre du Plan national du développement sanitaire (PNDS) de la RDC. Il a été financé par Affaires mondiales Canada (AMC). 

Son intervention a couvert sept zones de santé (ZS) dans la Ville Province de Kinshasa à savoir Bumbu, Kasa-vubu, Makala et Ngiri-Ngiri en région urbaine, et Maluku I , Maluku II et Nsele en région rurale ou urbano-rurale.

Il s’est inscrit dans la stratégie du renforcement du système de santé (SRSS) de la RDC et est venu en réponse aux besoins exprimés par le pays à travers son Plan National de Développement Sanitaire (PNDS) 2016-2020, recadré au cours de l’année 2018 (PNDS 2019-2022). 

ASSK vise ultimement l’amélioration de la santé des femmes, des enfants et des adolescents et adolescentes vivant dans la province de Kinshasa et comprenait deux composantes à savoir : 

(I) La composante 1100 « amélioration des services de santé sexuelle et reproductive, en tenant compte de l’égalité de genre (EG) », axée sur :

  1. Le développement de capacités techniques et la disponibilité des ressources matérielles permettant une offre de services de qualité qui tient compte des besoins spécifiques des femmes, des adolescents et des adolescentes, tout en insistant sur la SSR et les droits sexuels et reproductifs des femmes et des filles (Résultat immédiat 1110) ;
  2.  Le développement des capacités administratives pour favoriser la gestion efficace et efficiente du système de santé, des enjeux reliés à l’égalité de genre et aux droits sexuels et reproductifs des femmes et des adolescentes (Résultat immédiat 1120) ; et 
  3.  L’hygiène et la gestion des déchets biomédicaux (Résultat immédiat 1130).

(ii) La composante 1200 « utilisation des services de santé sexuelle et reproductive » articulée sur : 

  1. Le développement des capacités du personnel des centres de santé, des organisations communautaires et des acteurs locaux à sensibiliser la communauté à adopter de bonnes pratiques en matière de SSR (Résultat immédiat 1210) ; et
  2. L’accès financier et géographique accru aux services de santé par la population des zones de santé ciblées (Résultat immédiat 1220). 

En plus des deux composantes principales, le Projet comprend trois volets transversaux : la Gouvernance, l’égalité de genre (EG) et droits humains ainsi que l’environnement (en milieu des soins notamment).

II.5.1. EGALITÉ DE GENRE8

  • MADAME CÉCILE MALEKO, CONSEILLÈRE EN EGALITÉ DE GENRE ET DROITS HUMAINS AU PROJET ASSK PARLE DE L’ INTÉGRATION DE L’EGALITÉ DE GENRE DANS LE CADRE DE SON TRAVAIL, DU COMITÉ DES FEMMES UTILISATRICES DES SERVICES DE SANTÉ (PHASE PILOTE)

A. Egalité de genre

Formation sur le programme bonifié d’éducation à la vie familiale : intégration des notions d’égalité de genre et des violences basées sur le genre (VBG), une histoire d’appropriation (Témoignage de Madame Cécile MALEKO)

B. Comités de femmes utilisatrices des services de santé : retour sur l’An 4 du projet, année riche en réalisations

  • Avec l’engagement des membres du CFU : une communauté gagnante
  • Non fonctionnalité des services de CPN et CPS
  • Coût élevé des actes
  • Manque d’eau
  • Manque de service d’échographie
  • Manque de banque de sang
  • Etc…
  • Organisation de deux rencontres avec la hiérarchie du CSR de Kinkosi et le président du CODEV pour présenter les plaintes et identifier des solutions.
  • Juin 2021, Organisation : d’une Journée portes ouvertes en collaboration avec le CSR de Kinkosi, d’un plaidoyer auprès du CSR pour la baisse du prix des actes et d’un plaidoyer auprès du BCZS pour appuyer le CSR et faire en sorte que les services de CPN et CPS soient fonctionnels.

 

  • À partir de juin et durant six mois : sensibilisation lors de visite à domiciles toutes les deux semaines avec l’accompagnement du président du CODEV et d’un prestataire afin de répondre aux besoins/questions de la communauté.
  • Résultats obtenus :
  • Le prix des accouchements a été revu à la baisse (50 000 FC à 30 000 FC)
  • Le BCZS s’est investi pour rendre fonctionnels les services de CPN et de CPS
  • De fin juillet à fin décembre, la fréquentation du CSR s’est améliorée; par exemple, le nombre d’accouchements par mois est passé de 4 en moyenne à 40 (pour un nombre attendu de 36 en moyenne par mois; le dépassement peut s’expliquer par des personnes hors aires de santé);
  • Le projet ASSK a doté au CSR, 4 citernes de 5000 litres pour palier le problème d’approvisionnement en eau.
  • Les campagnes de PEC gratuite des IST et de PF :
    des résultats au-delà des bénéficiaires traditionnels du projet ASSK
  • Un médecin, provenant de l’HGR de Ngiri-Ngiri, formé en langue des signes avec l’appui du Projet a apporté son appui à cette campagne auprès des personnes malentendantes.
  • Les enfants de la rue ont aussi bénéficié de cette activité grâce à la collaboration avec Rotary Clubs for Development. Le Projet a proposé à RC4D d’inclure dans les campagnes urbaines deux centres de santé prenant en charge les enfants de la rue et qui sont appuyés par RC4D, Centre ORPER et Ndako ya Biso. Ces deux centres de santé sont respectivement dans les ZS Kasa-Vubu et Makala. Ils ont permis de prendre en charge gratuitement 193 enfants de la rue dont 82 garçons et 111 filles pour les IST, mais aussi trois acceptantes des méthodes de PF. Sept prestataires de soins ont été coachés par la même occasion. »

II.5.2. COMITÉ DES ADOLESCENTS9

  • MAGUY MAYAZA, CONSEILLÈRE EN PARTICIPATION COMMUNAUTAIRE ET COMMUNICATION POUR LE CHANGEMENT DE COMPORTEMENT AU PROJET ASSK PARLE DU COMITÉ DES ADOLESCENTS DANS LE CADRE DE SON TRAVAIL

III.1.1. Dr ALAIN KABAKELE, MEDECIN DIRECTEUR DE L’HGR BUMBU

III.2.1. Témoignage de Mme Mado, infirmière au CSR KINKOSI, ZS MAKALA

III.2.2. Témoignage de Mme Musogo Mamie, infirmière au CS Familia,  ZS NSELE

III.3.1. Témoignage de Docteur Jolie Lukenso, médecin (HGR Maluku)

III.3.2 Témoignage de Dr Ngolo Tula Joël Donat, médecin  (Hôpital de Menkao)

III.3.3. Témoignage de Docteur Victor BONGANGA, médecin chef de service de gynéco obstétrique (HGR Bumbu)

III.4.1. Témoignage d’Alexis VUNGU DIBI, infirmier titulaire (Centre de santé de Bibwa/ZS NSELE)

III.4.2. Les incinérateurs ASSK utilisés au-delà de leur site d’origine

III.5. Accès à des soins de qualité en région rurale

III.5.1. Témoignage du Dr Noel MABIALA, Médecin Directeur de l’HGR de MALUKU 2

Témoignage de l’ Infirmier Claude KIMBENI MUSHIKU et Dr MAYARA de l’HGR Maluku 2

III.6. Riposte COVID : de belles opportunités pour élargir les horizons du Projet

III.8. ASSK et les Nouvelles technologies d’information et de communication (NTIC)

III.9. Témoignage du Dr MALELE NTELA Isaac Platine de l’HGR NGIRI NGIRI, formé en langue des signes